2 Samuel 10, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 2, 19 avril]

Après Mephibosheth qui a accepté la grâce royale, voici l’exemple de ceux qui ne la comprennent pas et ne veulent pas la recevoir. — David a usé de bonté envers Hanun en cherchant à le consoler. Ainsi Jésus désire aujourd’hui se révéler aux hommes comme Celui qui sympathise à leurs peines, et qui s’est aussi chargé de leurs douleurs (És. 53, 4). Y a-t-il plus grand outrage que de repousser un tel amour ? Combien David a dû ressentir l’insulte faite à ses serviteurs ! À combien plus forte raison le cœur parfaitement sensible du Sauveur n’est-il pas blessé par le mépris de ceux qui, chaque jour, rejettent Ses plus tendres appels (Jean 5, 40 ; Matt. 22, 6). — Il était encore temps pour Hanun et son peuple de s’humilier quand ils ont vu que leur cas était mauvais. L’expérience d’Abigaïl nous donne l’assurance que le jugement mérité aurait alors été détourné (1 Sam. 25). Au lieu de cela l’orgueil et l’aveuglement des fils d’Ammon les pousse à une guerre ouverte contre celui qui leur avait voulu du bien. Mais pour David c’est l’occasion d’une nouvelle victoire, plus glorieuse que celle du chapitre 8, sur Hadarézer et les Syriens qui avaient prêté main forte aux Ammonites.