1 Rois 14, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 2, 13 juin]

Malgré l’avertissement solennel que Dieu lui a adressé à Béthel, Jéroboam a persévéré dans son chemin d’iniquité. Alors l’Éternel lui parle une seconde fois par la maladie de son fils Abija. Et nous constatons que le roi ne songe pas à chercher du secours auprès de son veau d’or, dont il reconnaît ainsi la totale impuissance. Il se tourne vers Akhija, le prophète qui lui avait autrefois annoncé la royauté. A-t-il donc fait un retour sur lui-même ? Hélas non ! La fraude dont il use de connivence avec sa femme prouve qu’il n’y a dans son cœur aucune vraie humiliation. Mais quelle folie de penser que Dieu peut être trompé par un déguisement ! La reine se trouve démasquée à peine a-t-elle franchi la porte. Et, au lieu des paroles agréables que Jéroboam avait jadis entendues de la bouche de l’homme de Dieu, c’est un effrayant message que va lui rapporter la malheureuse femme, au moment même où meurt le jeune Abija. Pourquoi, dirons-nous peut-être, l’Éternel n’a-t-il pas justement laissé vivre cet enfant en qui Il avait trouvé quelque chose d’agréable ? Précisément parce qu’Il voulait le retirer d’un aussi mauvais milieu et le prendre auprès de Lui. Sort incomparablement meilleur (És. 57, 1, 2).