1 Rois 14, 21 à 15, 8

[Chaque jour les Écritures, année 2, 14 juin]

Roboam règne donc en même temps que Jéroboam. Bien que son royaume soit le plus petit, il possède la meilleure part. Sa capitale reste Jérusalem où se trouve le temple, sainte demeure de l’Éternel et centre de rassemblement pour tout Israël. Roboam lui-même est le « fils » de David, son descendant légitime. Hélas, avec tous ces privilèges, voyez jusqu’où tombe le peuple si peu d’années après les jours glorieux du chapitre 8 (v. 65, 66) ! Comme la mauvaise herbe peut gâter en peu de temps le plus beau jardin, l’idolâtrie introduite par Salomon a envahi l’ensemble du pays. Mais ce n’est pas tout ! Puisque Roboam ne veille pas, l’ennemi va en profiter encore. Et le pauvre roi se fait prendre à la fois tous ses trésors et tout ce qui le protégeait (les boucliers). Sérieuse mise en garde pour chacun de nous. Si nous ne veillons pas sur notre cœur, l’Ennemi aura tôt fait d’y semer la graine de diverses idoles. Puis, quand elle aura levé, il nous ravira sans peine nos trésors les plus précieux, dépôt que nos parents ou grands-parents peut-être nous avaient transmis : Christ et Sa Parole. — Abijam succède à Roboam et trois ans de règne suffisent à montrer qu’il marche dans tous les péchés pratiqués par son père.