1 Rois 15, 9 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 2, 15 juin]

Après Abijam, son fils Asa prend place sur le trône de Juda. Long règne, qui contraste avec les deux précédents ! Asa fait « ce qui est droit aux yeux de l’Éternel ». Et faire ce qui est droit consiste d’abord à ôter, à faire disparaître, à abattre, à brûler. Attitude d’autant plus courageuse et difficile qu’elle l’oblige à agir contre sa propre grand-mère, Maaca, une idolâtre ! Nous connaissons les paroles du Seigneur : « Celui qui aime père ou mère plus que moi, n’est pas digne de moi… » (Matt. 10, 37). Depuis Asa, ils sont nombreux les jeunes convertis qui ont dû et doivent encore prendre position contre leur propre famille ! Combien sont privilégiés ceux qui ont au contraire des parents qui les encouragent et leur sont en modèle. Pensons à ce jeune roi à qui son père, son grand-père et sa grand-mère n’avaient donné que le mauvais exemple ! Triste constatation, la fin du règne d’Asa n’a pas le niveau de son commencement. Au lieu de chercher auprès de l’Éternel du secours contre Baësha, il s’appuie sur Ben-Hadad. Le second livre des Chroniques (chap. 16) nous permettra de revenir plus en détail sur ce règne et sur les leçons qu’il comporte pour nous.