1 Rois 15, 25 à 16, 7

[Chaque jour les Écritures, année 2, 16 juin]

Notre lecture nous ramène quarante ans en arrière pour considérer le royaume d’Israël alors qu’Asa domine sur Juda. En contraste avec ce dernier roi, Nadab, fils de Jéroboam, marche pendant son court règne « dans la voie de son père et dans son péché par lequel il avait fait pécher Israël » (v. 26). Ce péché, c’est la fausse religion instituée par Jéroboam pour détourner le peuple du lieu choisi par l’Éternel (Deut. 12, 5, 6). Il existe dans la chrétienté, comme jadis en Israël, une multitude de personnes qui, tout en faisant partie du peuple de Dieu, ont été détournées du seul centre qui est Jésus. On leur a enseigné des formes religieuses qui ne sont pas selon la Parole. — Nadab, avec toute la famille de Jéroboam, subit le sort terrible annoncé par Akhija. Mais Baësha, qui exécute ce jugement, et succède à Nadab, lui succède aussi dans sa voie de péché. Or le même chemin se terminera de la même manière ! L’Éternel l’annonce à Baësha par le moyen du prophète Jéhu, qui, non sans courage, se présente devant le méchant roi avec des paroles solennelles. N’avons-nous pas, nous aussi, été élevés de la poussière pour prendre place avec les nobles (v. 2 ; 1 Sam. 2, 8) ? C’est pourquoi examinons bien dans quel chemin nous marchons et quelle en est la fin (Prov. 16, 25).