1 Rois 16, 8 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 2, 17 juin]

Éla, fils de Baësha, règne deux ans sur Israël. Le seul acte qui nous soit rapporté à son sujet est celui-ci : « Il était à Thirtsa buvant et s’enivrant » (v. 9). Ce roi est dominé par une passion, pauvre esclave de l’alcool, comme le sont aujourd’hui encore des millions de malheureux. L’homme croit pouvoir gouverner ses semblables, alors qu’il n’est même pas capable de maîtriser les passions de son propre cœur. Le livre des Proverbes contient les paroles d’un jeune roi nommé Lemuel. Il se souvient de ce que sa mère lui a enseigné : « Ce n’est point aux rois, Lemuel, ce n’est point aux rois de boire du vin… » (Prov. 31, 4 — voir aussi Prov. 23, 20, 31, 32, et Éph. 5, 18). En un instant Éla, sans s’être réveillé, passe de l’ivresse à la mort. Ainsi les hommes de ce monde s’étourdissent dans les plaisirs du péché, puis sans y être préparés, se trouvent précipités soudain dans une éternité de malheur. — Sept jours suffisent à Zimri, meurtrier d’Éla, pour prouver qu’il marche dans la voie de Jéroboam ! Sa fin n’est pas moins terrible : il se suicide ! Puis Omri prend le pouvoir, bâtit Samarie, fait pis que ses prédécesseurs. Quelles épaisses ténèbres sur ce royaume d’Israël !