1 Rois 16, 29 à 17, 6

[Chaque jour les Écritures, année 2, 18 juin]

Achab, fils d’Omri, dont le règne va nous occuper jusqu’à la fin du premier livre des Rois, renchérit encore sur les péchés des rois précédents. Car le culte de Baal est officiellement introduit en Israël par le moyen de sa femme, l’abominable Jézabel. C’est aussi le moment où Jéricho est rebâtie. Provocation envers l’Éternel ; elle reçoit le châtiment annoncé par Josué (Jos. 6, 26) ! Alors, pour parler à la conscience du roi et de son peuple, Dieu suscite un prophète : Élie ! Mais celui-ci sent qu’une épreuve est d’abord nécessaire pour mettre Israël en état de recevoir la parole divine. De sorte qu’il prie « avec instance » qu’il ne pleuve pas (Jacq. 5, 17). Puis, certain de la réponse de l’Éternel, il se présente devant Achab avec autorité pour le lui annoncer. Quand nous avons demandé avec foi quelque chose à Dieu selon Sa volonté, nous devons agir avec l’entière assurance de Son exaucement. Remarquons l’expression : « L’Éternel… devant qui je me tiens ». Se tenir avec révérence devant Dieu, dans Sa lumière, toujours prêt à recevoir Ses instructions, telle est l’attitude du serviteur. C’était celle de Jésus au psaume 16, 8. Puis Dieu cache Élie et prend soin de lui d’une manière miraculeuse au torrent du Kerith.