1 Rois 21, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 2, 28 juin]

Il s’en était fallu de peu qu’Achab ne soit totalement dépouillé par le roi de Syrie. Ingrat envers l’Éternel qui lui avait tout conservé, le voici qui, par convoitise, cherche à son tour à dépouiller son prochain. Naboth, en fidèle Israélite, ne peut céder son héritage, selon Lévitique 25, 23. Est-ce que nous montrons la même fidélité, la même fermeté quand il s’agit de maintenir l’héritage spirituel qui nous a été laissé, par nos parents peut-être ? Oui, gardons-nous de faire bon marché des incomparables vérités bibliques dont le dépôt nous est confié (1 Tim. 6, 20 ; 2 Tim. 1, 14). — Lâchement, le misérable roi laisse agir sa femme, et, sous le couvert de l’autorité royale, la plus abominable des injustices est accomplie. — Mais Naboth a le privilège de représenter un plus grand que lui. Dans la parabole où le Seigneur Jésus se présente Lui-même comme l’héritier de la vigne, nous entendons la terrible parole : « Venez, tuons-le, et possédons son héritage » (Matt. 21, 38). Et la fin du même évangile nous apprend que deux faux témoins aussi comparurent devant le sanhédrin. Là Jésus fut accusé de blasphème par les chefs du peuple (Matt. 26, 60, 65-66), avant de souffrir et de mourir « hors de la ville » (1 Rois 21, 13 ; Héb. 13, 12).