2 Rois 3, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 2, 7 juillet]

Joram, frère d’Achazia, devient roi sur Israël. Bien qu’il fasse aussi ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel, une amélioration est soulignée par rapport à la conduite de son père et de sa mère. Il renonce officiellement au culte de Baal. — Le premier verset de notre livre avait déjà mentionné la rébellion de Moab. Elle est l’occasion pour Joram de monter en guerre contre ce peuple en s’appuyant sur ses alliés les plus proches : le roi de Juda et celui d’Édom. Hélas ! Josaphat n’a pas appris la sérieuse leçon de Ramoth de Galaad. À la proposition de Joram, il fait exactement la même réponse que jadis à celle d’Achab (v. 7 ; 1 Rois 22, 4). — L’expédition est sur le point de mal tourner. Joram en accuse l’Éternel, alors qu’il est lui-même responsable de toute l’entreprise. Beaucoup de personnes sont ainsi. Elles accusent Dieu de leurs malheurs au lieu de se repentir. Quant à Josaphat, il s’inquiète enfin de la parole de l’Éternel. Devant les trois rois tristement associés, Élisée n’est pas à son aise. Ne s’agit-il pas de ce « joug mal assorti avec les incrédules » contre lequel les chrétiens sont très sérieusement mis en garde (2 Cor. 6, 14) ?