2 Rois 3, 16 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 2, 8 juillet]

De la part de l’Éternel, Élisée a fait connaître le moyen de la délivrance. Et comme toujours, ce moyen, c’est la foi. Avant de rien recevoir, il faut commencer par creuser des fosses. Plus on en creusera, plus il y aura d’eau. Or cette eau, remarquons-le, arrive « au matin, à l’heure d’offrir l’offrande » (v. 20). N’était-ce pas à Jérusalem, bien loin de cette contrée, que le sacrifice était offert ? Pourtant, c’est en rapport avec ce sacrifice que les eaux se mettent à couler. Nous comprenons ce que cela signifie : toutes nos bénédictions découlent de l’œuvre du Seigneur à la croix. — Mais les eaux, qui représentaient le salut pour les armées d’Israël, ont entraîné la destruction des Moabites. Pareillement, la mort de Jésus, salut pour les croyants, est en même temps la condamnation du monde (Jean 16, 8). — Trompés par les apparences, les Moabites sont frappés et leur pays dévasté. Mais ce que fait leur roi — l’horrible sacrifice de son fils aîné[1] — produit la consternation dans le camp des vainqueurs. Et finalement les trois armées se séparent sans qu’il reste aucun bénéfice réel pour personne de cette fâcheuse expédition. Tel sera toujours le résultat de ce que nous n’entreprenons pas avec Dieu.