2 Rois 4, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 2, 9 juillet]

Notre chapitre nous montre Élisée, type du Seigneur Jésus, comme source de bénédictions pour deux familles. La première est pauvre : une veuve avec ses deux enfants est à la merci d’un impitoyable créancier. Mais sa foi sait à qui s’adresser (Ps. 68, 5) et reçoit cette huile miséricordieuse tant qu’il y a des vases vides pour la contenir. — Vendus par nos iniquités à Satan, le terrible créancier, celui-ci s’est ainsi acquis des droits sur nous (És. 50, 1). Mais il existe une ressource : nous tourner vers le Seigneur. Et nous recevrons la puissance divine, selon la mesure de notre foi (les vases vides), non seulement pour le salut de ceux que nous aimons, mais aussi pour la vie de tous les jours (v. 7). — La seconde famille est bien différente. Ce sont des gens riches. Pourtant l’homme de Dieu y est reçu avec simplicité. Il s’y trouve à l’aise et ses hôtes aussi sont heureux quand il est là. Bel exemple pour nous ! — Le Seigneur Jésus est-Il vraiment chez Lui dans notre maison et aussi dans notre cœur ? Pouvons-nous tout Lui montrer, tout Lui dire, Lui confier nos secrets désirs ? Pour en prendre connaissance, Il n’a pas besoin d’un intermédiaire comme ici le prophète. Et Il y répondra si ces désirs sont selon Lui (Ps. 37, 4).