2 Rois 6, 18 à 33

[Chaque jour les Écritures, année 2, 15 juillet]

Trois fois dans ce chapitre, à la prière du prophète, les yeux s’ouvrent (v. 17, 20) ou au contraire s’obscurcissent (v. 18). Demandons à Dieu d’ouvrir les nôtres. Ne perdons pas de vue, comme le serviteur d’Élie, la puissance divine qui est à notre disposition. « J’élève mes yeux vers les montagnes d’où vient mon secours », dit le psalmiste (Ps. 121, 1). Élie avait été seulement un prophète de jugement. Élisée par contre a le privilège d’employer une seconde arme plus efficace encore : la grâce. Il use de miséricorde envers ses ennemis et surmonte le mal par le bien. Nos pensées se tournent à nouveau vers Jésus. Il se servait d’une manière aussi parfaite de la puissance que de la grâce. Après avoir d’un mot fait tomber par terre ceux qui venaient pour Le prendre, il guérit l’oreille tranchée par Son disciple impulsif (Jean 18, 6Luc 22, 51). — Ce grand festin nous fait par ailleurs penser au « grand souper » de la grâce (Luc 14, 17). Dieu y a convié tous ceux qui étaient Ses ennemis. — Hélas, la bonne action d’Élisée n’est pas payée de retour ! Les Syriens assiègent Samarie où sévit la famine avec ses horribles conséquences. Mais l’Éternel s’en servira justement pour montrer à la fois Sa puissance et Sa grâce.