2 Rois 7, 1 à 8

[Chaque jour les Écritures, année 2, 16 juillet]

Le peuple de Samarie a atteint le fond de sa misère. À présent Dieu peut agir. De Sa part, Élisée, le prophète de la grâce, répond à la tentative de meurtre du roi, en annonçant la délivrance. Le salut est proclamé encore aujourd’hui. Mais combien, comme le capitaine, y répondent par de l’incrédulité et de la moquerie. — Ce sont quatre pauvres lépreux qui vont être employés pour faire connaître ce salut (comp. 1 Cor. 1, 28). Sans aucune intervention humaine, l’armée syrienne a été mise en déroute. L’Éternel seul a remporté la victoire. Il en est ainsi de la croix où Jésus a triomphé seul de tous nos ennemis. Nous étions, comme ces misérables lépreux, des pécheurs dans une situation désespérée, voués à une mort certaine et éternelle. Mais celle-ci est maintenant annulée pour le croyant. Il trouve à sa place : la vie, la paix, des richesses spirituelles abondantes et gratuites pour le présent, et un avenir assuré. Tels sont les fruits de la victoire de Christ à la croix. L’ennemi y a été entièrement dépouillé. Et voyez, il suffisait de se lever et d’aller pour prendre possession de ces choses (v. 5 ; comp. Luc 15, 18). L’avez-vous fait ? Ou bien êtes-vous encore « assis dans les ténèbres… et dans l’ombre de la mort » (Matt. 4, 16) ?