2 Rois 7, 9 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 2, 17 juillet]

« Ce jour est un jour de bonnes nouvelles » (v. 9). Ah ! si nous les connaissons, ces bonnes nouvelles de l’évangile, ne les gardons pas égoïstement pour nous-mêmes. Hâtons-nous de publier l’heureux message à ceux qui sont encore dans la détresse, ignorant la divine délivrance. « Voici, c’est maintenant le jour du salut » (2 Cor. 6, 2). Ne serions-nous pas coupables de nous taire (voir Éz. 33, 6) ? C’est ce que leur conscience dicte aux quatre lépreux. Et sans attendre le matin, ils se dépêchent d’aller crier la nouvelle aux portiers de la ville. Mais entendez les raisonnements qui l’accueillent ! Le roi et ses serviteurs discutent et passent en revue toutes les explications possibles avant d’accepter la plus simple et la plus merveilleuse : cette délivrance est celle que le prophète avait annoncée ; elle vient de l’Éternel. « Ô gens sans intelligence et lents de cœur à croire toutes les choses que les prophètes ont dites ! » pouvait s’étonner le Seigneur Jésus (Luc 24, 25). Le salut était bien à la porte. Mais pour le capitaine incrédule, le jugement s’y trouvait aussi. Lui seul ne jouira pas de l’abondant butin. La parole de l’Éternel s’accomplit exactement. Et il en est toujours ainsi !