2 Rois 8, 16 à 29

[Chaque jour les Écritures, année 2, 18 juillet]

Au début du chapitre 8 reparaissent des personnes connues : la femme de Sunem dont l’Éternel a pris soin pendant une famine. Puis Guéhazi qui paraît avoir prospéré malgré sa lèpre (au sujet de laquelle il préfère certainement garder le silence). Nous le retrouvons en effet à la cour du roi où Dieu se sert de lui pour faire rendre justice à la Sunamite. La visite d’Élisée à Damas et sa rencontre avec Hazaël sont ensuite racontées. Ce dernier va par un meurtre prendre sur le trône de Syrie la place de Ben-Hadad. Celui-ci, témoin jadis de la guérison de Naaman, meurt misérablement. — Enfin, dans ces versets 16 à 29, nous voyons se poursuivre l’histoire parallèle des rois d’Israël et de Juda. Joram, fils de Josaphat, est loin de suivre le bon exemple de son père. Et la raison nous en est donnée : « Il avait pour femme une fille d’Achab » (v. 18). Voyez encore une fois combien grande est l’influence d’une épouse ou d’un mari sur son conjoint. Joram de Juda est donc le beau-frère de Joram, roi d’Israël, que nous connaissons bien. Et à son tour, son fils Achazia devient « gendre de la maison d’Achab » (v. 27). Belles alliances selon le monde, mais, aux yeux de l’Éternel, graves infidélités. Nous en constatons les tragiques conséquences.