2 Rois 9, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 2, 19 juillet]

Il y avait bien longtemps que, sur le mont Horeb, l’Éternel avait désigné Jéhu à Élie comme devant succéder à la maison d’Achab (1 Rois 19, 16). Mais Dieu ne se hâte jamais quand il s’agit de jugement. Ce n’est qu’après avoir épuisé toutes les ressources de Sa grâce qu’Il se décide à agir. Élisée n’oindra pas lui-même ce nouveau roi justicier, précisément parce qu’il est le prophète de la grâce. Un jeune homme est choisi pour cette mission parmi les fils des prophètes. Preuve que même un service important peut parfois être confié par le Seigneur à un jeune. Il s’agissait de se présenter au milieu de l’état-major de l’armée d’Israël, en garnison à Ramoth de Galaad, et de verser l’huile de l’onction royale sur la tête de Jéhu, qui était probablement le commandant en chef. N’y avait-il pas de quoi intimider beaucoup ce jeune prophète ? Mais quand on obéit à Dieu, on peut compter sur Son secours dans les situations les plus impressionnantes. Le verset 7 nous montre que Dieu n’oublie pas les souffrances des siens. À combien plus forte raison se souvient-Il du sang de Son Fils, mis à mort par l’homme coupable. — Choisi par l’Éternel, acclamé par ses officiers, le nouveau roi va maintenant agir sans perdre un instant.