2 Rois 14, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 2, 28 juillet]

Amatsia, fils de Joas, monte sur le trône de Juda en même temps que l’autre Joas occupe celui d’Israël. Nous constatons une fois de plus la bonne influence d’une mère appartenant au peuple de Dieu (v. 2). — De bonnes choses sont dites au sujet de ce nouveau roi, en particulier son souci d’obéir à la Parole (v. 6 ; voir Deut. 24, 16). « Non pas toutefois comme David son père », est-il précisé, rappelant l’exemple du roi bien-aimé. — Le point de comparaison, c’est toujours Jésus, le parfait modèle. Comme nous y invite la première épître de Jean, il nous faut revenir à « ce qui était dès le commencement ». Tels sont les premiers mots de cette épître ! Et quels sont les derniers ? « Enfants, gardez-vous des idoles ». Le second livre des Chroniques (chap. 25, 14) le révèlera : Amatsia, après son début de règne, s’établit pour dieux les idoles des Édomites. Quelle ingratitude envers l’Éternel qui lui avait donné la victoire sur ces derniers ! Une cuisante défaite devant Joas, roi d’Israël, est la conséquence de cette idolâtrie et de l’orgueil d’Amatsia que Joas lui-même discerne (v. 10). Si nous nous attribuons le mérite d’une victoire, Dieu permettra que nous perdions la bataille suivante pour nous apprendre à ne compter que sur Lui.