2 Rois 14, 17 à 29

[Chaque jour les Écritures, année 2, 29 juillet]

Il n’est rien dit des quinze dernières années de la vie d’Amatsia. Années perdues ! Plus rien ne mérite d’être mentionné par Dieu ! N’y a-t-il pas de telles périodes dans notre vie ? Comme son père Joas, Amatsia périt de mort violente. Triste fin d’un homme qui s’était « détourné de l’Éternel » (2 Chron. 25, 27) ! Azaria son fils (appelé ailleurs Ozias) lui succède à l’âge de seize ans, tandis qu’en Israël se poursuit le long règne du troisième descendant de Jéhu : Jéroboam II. Celui-ci reste attaché comme ses prédécesseurs aux veaux d’or du premier Jéroboam ! Pourtant, dans Sa miséricorde, Dieu continue à délivrer Son peuple, même par le moyen de ce mauvais roi. Quelle patience, et combien cette parole est touchante : « l’Éternel n’avait pas dit qu’il effacerait le nom d’Israël de dessous les cieux » (v. 27). Dieu, contraint de sévir, s’empresse de saisir toutes les possibilités de grâce que Lui laisse Son alliance de justice. — Il envoie également des prophètes à Son peuple sous ce règne : Osée, Amos, Jonas enfin, mentionné ici (v. 25). Dieu multiplie les avertissements. Il pourra être dit plus tard aux Hébreux qu’Il a « à plusieurs reprises et en plusieurs manières, parlé aux pères par les prophètes ». Mais à nous maintenant, Il a parlé dans Son Fils (Héb. 1, 1, 2).