2 Rois 15, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 2, 30 juillet]

Azaria ou Ozias, sur lequel 2 Chroniques 26 nous donnera beaucoup plus de détails, finit tristement, après cinquante-deux ans de règne, une carrière bien commencée. Déjà il en avait été ainsi de son père et de son grand-père. Rappelons-nous que ce n’est pas un bon début dans la vie chrétienne qui nous garantit une marche heureuse par la suite et jusqu’à la fin. Ne nous appuyons jamais sur notre fidélité passée ou présente, mais sur le Seigneur, seul capable de nous garder sans que nous bronchions (Jude , 24). — Pendant cette longue vie d’Azaria, Zacharie, quatrième et dernier descendant de Jéhu, puis Shallum, Menahem, Pekakhia et Pékakh, occupent tour à tour le trône d’Israël. « Il fit ce qui est mauvais… il ne se détourna pas », est le triste refrain qui résume ces règnes successifs. Peu importe ce que l’histoire du monde en a retenu, ce qui compte, comme pour toute vie d’homme, y compris la mienne et la vôtre, c’est l’appréciation divine. — « Ils ont fait des rois, mais non de par moi » (Os. 8, 4). Il est solennel de voir dans cette période finale de l’histoire du royaume d’Israël comment l’Éternel, lassé par tant d’infidélités, abandonne Son peuple à lui-même (Os. 4, 17).