2 Rois 15, 23 à 38

[Chaque jour les Écritures, année 2, 31 juillet]

Tous les avertissements de Dieu, y compris Son silence, ont été vains pour réveiller la conscience de Son peuple. L’heure sonne enfin où la dernière mesure de discipline doit être prise envers lui. Il s’agit de sa dispersion au milieu des nations. C’était l’extrême châtiment, envisagé dès le début de l’histoire d’Israël (Lév. 26, 33 ; Deut. 28, 64), retardé pendant des siècles de divine patience. On peut penser combien cette décision a coûté au cœur de Dieu. Il avait fait sortir ce peuple d’Égypte ; Il l’avait rassemblé, mis à part, introduit dans un bon pays. Et voici qu’il Lui faut maintenant renverser Son propre travail et replacer ce pauvre peuple sous le joug d’où il avait été tiré (Jér. 45, 4). Mais, dernière ressource de la grâce : la « transportation » ne reçoit qu’un commencement d’exécution. Il y a encore place pour la repentance. — Remarquons-le : parmi les premières victimes figurent les habitants de Galaad. Le chapitre 32 des Nombres racontait le choix désastreux des deux tribus et demie qui s’étaient établies en deçà du Jourdain à cause de leurs biens matériels. Leurs descendants en subissent les tragiques conséquences. — En Juda règnent successivement le fidèle Jotham, puis son fils Achaz qui est au contraire un des rois les plus exécrables.