2 Rois 16, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 2, 1 août]

Sous ce règne d’Achaz en Juda (et de Pékakh en Israël), l’Assyrie fait son apparition dans l’histoire. Dieu va s’en servir comme « verge de sa colère » (És. 10, 5) pour disperser Israël et pour châtier Juda. Devant cette redoutable intervention, Achaz agit sans doute en adroit politicien, mais sans tenir le moindre compte de la pensée de l’Éternel. Cependant la plus merveilleuse des révélations lui avait été faite, ainsi que nous l’apprend Ésaïe qui prophétisait sous son règne (És. 7, 14) : « Voici la vierge concevra et elle enfantera un fils, et appellera son nom Emmanuel ». Combien aujourd’hui ont entendu cette bonne nouvelle de la naissance du Sauveur, mais n’ont pas voulu de ce Dieu venu pour être « avec vous ». — Achaz se permet de tout changer, dans la maison de l’Éternel. Il fait fabriquer un autel plus large : l’homme trouve toujours ce que Dieu a établi trop étroit. Puis le roi impie désaffecte l’autel du sacrifice : la valeur de l’expiation, l’efficace de la croix sont niés. Il enlève les bases de la mer et des cuves : suppression du jugement de soi-même. Enfin il fait modifier le portique et l’entrée « à cause du roi d’Assyrie » (v. 18) : figure d’une religion qui plaît au monde et lui ouvre ses portes toutes grandes.