2 Rois 17, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 2, 2 août]

Osée, meurtrier et successeur de Pékakh, sera le dernier roi d’Israël. Le sursis de quelques années accordé par l’Éternel n’a pas été mis à profit. La neuvième année du règne d’Osée marque, avec la prise de Samarie, la déportation de l’ensemble des dix tribus. Mais le Dieu juste n’a pas voulu tirer ce trait final sans établir une fois encore et de manière indiscutable la culpabilité d’Israël. Les versets 7 à 18 constituent l’acte d’accusation irréfutable de l’Éternel vis-à-vis de ce malheureux peuple. Il en sera ainsi plus tard, devant le terrible grand trône. Les morts ne seront pas jugés sans que des livres relatant leurs œuvres ne soient ouverts, à leur complète confusion (Apoc. 20, 12, 13). — Le roi d’Assyrie a procédé à un échange de populations. Quelle honte, de voir dorénavant le beau pays de Canaan occupé à nouveau par des nations idolâtres, même si extérieurement celles-ci apprennent à craindre l’Éternel et ajoutent Son culte à celui de leurs divinités (v. 23-34) ! — Nous sommes ici au moment où par la bouche du prophète Osée, l’Éternel prononce au sujet d’Israël le solennel « Lo-Ammi » : « Vous n’êtes pas mon peuple », avec la réciproque : « et je ne serai pas à vous » (Os. 1, 9).