2 Rois 18, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 2, 3 août]

Il ne sera dorénavant plus question que de Juda jusqu’à la fin de ce livre. Dieu vient de récapituler tristement tous les péchés de Son peuple. Mais maintenant Il va trouver de la joie à nous parler d’un roi fidèle. Aussi le règne d’Ézéchias n’occupera-t-il pas moins de onze chapitres de la Bible (chap. 18 à 20 ; 2 Chron. 29 à 32 ; És. 36 à 39) ; comme si Dieu prenait plaisir, au moment de la ruine, et avant d’aborder une page plus sombre encore, à s’attarder sur la vie de Son pieux serviteur. Jusqu’à lui, le compte-rendu des meilleurs règnes comportait toujours cette réserve : « Seulement les hauts lieux ne furent pas ôtés ». Ces hauts lieux où le peuple offrait des sacrifices (que ce soit à l’Éternel ou à des idoles) avaient subsisté en désobéissance à Deutéronome 12. Ils nous font penser à toutes les traditions et superstitions qui ont remplacé dans la chrétienté les enseignements de la Bible au sujet de l’adoration. La vénération dont on entourait le serpent d’airain nous rappelle que la croix elle-même est devenue pour beaucoup un objet d’idolâtrie. Ézéchias ôte, brise, coupe et met en pièces. — Il rejette ensuite le joug de l’Assyrien et triomphe des Philistins selon la prophétie d’Ésaïe (És. 14, 28…).