2 Rois 20, 12 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 2, 10 août]

Sorti vainqueur de deux épreuves, le pauvre Ézéchias va succomber à la troisième. Justement parce que cette dernière n’avait pas l’air d’être une épreuve ! Quoi de plus flatteur que cette ambassade du roi de Babylone ? Elle se présente avec une lettre et un cadeau pour Ézéchias. Ah ! que n’a-t-il déployé cette lettre-là devant l’Éternel ! Quant au cadeau, il va se trouver lié par lui, redevable vis-à-vis de ces étrangers. Combien les amabilités du monde sont dangereuses pour un chrétien ! Elles trouvent si souvent un écho complaisant dans la vanité de son cœur. N’était-ce pas plutôt l’occasion pour Ézéchias de parler à ces hommes de la bonté et de la puissance de l’Éternel qui l’avait deux fois délivré ? L’occasion aussi de leur faire connaître la maison de son Dieu ? Au lieu de cela, il leur montre sa propre maison, son arsenal qui ne lui avait été d’aucune utilité contre Sankhérib, tous ses trésors dont maintenant l’Éternel lui annonce qu’il ne restera rien. « Qu’ont-ils vu dans ta maison ? ». Sérieuse question ! Que voient les visiteurs dans nos maisons, de quoi leur parlons-nous ? Des trésors tous périssables, que nous nous flattons de posséder ? Ou de Celui à qui tout appartient ? — Ézéchias reconnaît qu’il a mérité le jugement. Et là se termine la vie de ce roi fidèle.