2 Rois 21, 19 à 22, 7

[Chaque jour les Écritures, année 2, 12 août]

Amon succède à Manassé. Après deux ans d’un règne impie, il périt de mort violente. Et le petit Josias, son fils, monte sur le trône à l’âge de huit ans. Nous nous souvenons que son nom avait déjà été prononcé bien des siècles plus tôt par un prophète qui était monté à Béthel pour parler contre l’autel en présence de Jéroboam (1 Rois 13, 2). Ce fils devait naître à la maison de David pour accomplir la justice et le jugement. Ainsi, nous voyons qu’en présence du mal qu’Il supportait, les pensées de Dieu se tournaient depuis longtemps vers cet enfant. Mais de toute éternité elles reposaient sur le petit enfant de Bethléhem qui deviendrait le Sauveur du monde. — Le règne de Josias, comme celui de son aïeul Ézéchias, correspond à ce qu’on appelle un réveil. Dans l’état de sommeil de la chrétienté, le Saint Esprit a produit encore, ici ou là, de semblables réveils. Celui dont Josias est le remarquable instrument se trouve caractérisé : par un nouvel intérêt pour la maison de Dieu ; — par un retour au saint Livre ; — enfin par le souci de se séparer du mal. Nous aurons l’occasion de considérer ces points plus en détail.