1 Chroniques 16, 23 à 43

[Chaque jour les Écritures, année 2, 6 septembre]

De même que la première « strophe » de ce cantique (v. 7-22) correspond à une partie du psaume 105 (v. 1-15), celle qui suit réunit une fraction du psaume 96 (v. 2-12) avec trois versets du psaume 106 (v. 1, 47, 48). Mais un fait est bien remarquable : tout ce qui ne répond pas dans ces trois psaumes au caractère de la grâce, a été laissé de côté. Il n’est fait mention ici ni de fautes commises, ni de jugement mérité. — Lorsque les rachetés entoureront le trône de l’Agneau et que retentira le cantique nouveau, celui-ci pourrait-il contenir un rappel accablant de leurs péchés (comme dans le Ps. 106, 6, 7, 13-43 pour Israël) ? C’est impossible, car Dieu l’a promis : « Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Héb. 8, 12). Il n’en sera question que pour dire : « À celui qui nous aime et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang… à lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apoc. 1, 5, 6). — Cette scène se termine par l’établissement définitif du service devant l’arche. Chacun à sa place remplira dorénavant ses saintes fonctions, figure de celles qui appartiennent dès maintenant aux vrais adorateurs.