2 Chroniques 36, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 2, 12 novembre]

Dans son ensemble le peuple de Juda n’avait pas suivi l’exemple de Josias. Bien des signes le montraient. L’obéissance à la loi lui avait été imposée. Au moment de la Pâque, il avait été loin de montrer la même joie et la même spontanéité que lors de la Pâque d’Ézéchias. C’étaient le roi et ses chefs qui avaient dû fournir les sacrifices (chap. 35, 7-9). Maintenant que le fidèle Josias a été retiré, que le juste a été « recueilli de devant le mal » (És. 57, 1), rien n’empêche plus l’Éternel d’exécuter Son jugement contre Juda. Et les événements se précipitent. Quatre souverains se succèdent : Joakhaz, Jehoïakim, Jehoïakin et Sédécias ; l’un plus mauvais que l’autre. Leur esprit de révolte a été pour l’Égypte d’abord, pour Babylone ensuite, l’occasion d’intervenir dans les affaires du petit royaume. C’est ainsi qu’à trois reprises auront lieu des transportations partielles à Babylone, les objets du temple subissant le même sort que les personnes. Les versets 14 et suivants soulignent que les chefs des sacrificateurs et le peuple partagent la responsabilité de leurs rois dans le jugement qui les atteint.