2 Chroniques 36, 15 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 2, 13 novembre]

Livres de la grâce, les « Chroniques » sont pourtant obligés de conclure : « Il n’y eut plus de remède » car lorsque la grâce est méprisée, il ne reste plus place qu’à « une certaine attente terrible de jugement » (Héb. 10, 27). La parole du verset 15 : « Il avait compassion de son peuple », devient au verset 17 : « Il n’eut pas compassion… ». — De la même manière Celui qui était « ému de compassion » envers les foules… devra prononcer peu après une sentence sans appel contre les villes d’où venaient ces foules (Matt. 9, 36 ; 11, 21, 23). Malgré cela nous trouvons encore ici la divine miséricorde. Les « Chroniques », contrairement aux « Rois », passent très rapidement sur cette triste période finale. Et ces livres ne se terminent pas sur la transportation elle-même, mais sur l’édit de Cyrus qui y a mis fin soixante-dix ans plus tard ! L’insondable grâce de Dieu a ainsi tout de même le dernier mot. — Nous le voyons, ces événements ne nous sont pas racontés comme le feraient nos manuels d’histoire. Dieu ne nous rapporte pas des faits simplement pour intéresser notre esprit et meubler notre mémoire. Son intention est de parler à notre conscience et de toucher notre cœur. A-t-Il atteint ce but en s’adressant à vous ?