Esdras 1, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 2, 14 novembre]

Par Jérémie, l’Éternel avait fixé d’avance à soixante-dix années la durée de la captivité à Babylone. Ceux qui, comme Daniel, sondaient les Écritures avaient donc eu la possibilité d’en connaître la fin prochaine (Dan. 9, 2). Les soixante-dix ans sont comptés de la première année de Nebucadnetsar, le responsable de la transportation, à la première de Cyrus, celui qui y a mis fin (Jér. 35, 1, 11). Environ deux siècles plus tôt l’Éternel avait déjà désigné ce dernier roi par son nom (És. 44, 28 et 45, 1). Sans nul doute, Cyrus a eu connaissance de cette prophétie car il est conscient d’être l’instrument choisi par Dieu pour le rétablissement de Son culte. — En même temps l’Éternel « réveille l’esprit » d’un certain nombre de Juifs captifs ; d’entre ceux qui se souvenaient en pleurant de Jérusalem et qui l’avaient mise « au-dessus de la première de leurs joies » (voir Ps. 137, 1, 5, 6). Amis chrétiens, sentons-nous que nous sommes aussi « sur un sol étranger » ? Aspirons-nous aux joies de la sainte cité ? Notre esprit a-t-il été « réveillé » pour attendre le Seigneur Jésus ? Lui est le grand Roi, centre de la prophétie, à qui Dieu donnera bientôt tous les royaumes de la terre (v. 2) afin qu’Il rétablisse Sa louange et Sa gloire.