Esdras 2, 1, 2, 59 à 70

[Chaque jour les Écritures, année 2, 15 novembre]

La route de Jérusalem est ouverte. Quels sont ceux qui vont en profiter ? Un peu moins de cinquante mille personnes d’entre les diverses classes du peuple. Et de plus, parmi ce faible résidu, un certain nombre n’est pas en mesure de prouver qu’ils font bien partie d’Israël. Même des sacrificateurs ont été négligents, ce qui va les empêcher d’exercer leurs saintes fonctions. Hélas, beaucoup de chrétiens sont comme ces Israélites ! Ils ne peuvent affirmer avec certitude qu’ils sont des enfants de Dieu. Si c’était le cas d’un de nos lecteurs, qu’il se reporte à son « inscription généalogique » (v. 62). Il la trouvera dans sa Bible. Qu’il s’appuie fermement sur des passages comme Jean 1, 12 ; 1 Jean 5, 1 et 13. Tant d’âmes incertaines ont trouvé dans ces versets, et dans d’autres, la preuve indiscutable qu’elles appartenaient à la famille de Dieu. — Dieu a les yeux sur ce résidu sans force. Il l’a compté avec soin et va veiller tendrement sur lui. Non seulement à cause de Sa miséricorde, mais aussi parce qu’Il a une grande pensée par-devers Lui : c’est aux descendants de ces Juifs rentrés dans leur pays que doit être présenté, après quatorze générations, le Christ, le Messie d’Israël (Matt. 1, 17).