Esdras 10, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 2, 27 novembre]

L’exemple d’Esdras avait déjà amené « tous ceux qui tremblaient aux paroles du Dieu d’Israël » à s’humilier avec lui (chap. 9, 4). À présent, comme une réponse à sa prière, ce même sentiment est produit dans le cœur d’une « très grande congrégation d’hommes, de femmes et d’enfants ». Être jeune n’empêche pas de s’attrister de ce qui déshonore Dieu. — Ces alliances avec des personnes étrangères nous parlent à nous chrétiens de la mondanité. N’avons-nous pas laissé parfois cette intruse pénétrer dans nos foyer et dans nos vies ? Et les jeunes ont été souvent les premiers à l’introduire dans la maison paternelle. Eh bien ! il ne suffit pas de constater ce mal à la lumière de la Parole, ni même de nous en humilier. Il nous faut agir et nous en séparer. Cela nous conduira par exemple à faire la revue sévère de nos habitudes… celle de notre étagère de livres, de nos vêtements ou objets de toilette… afin d’éliminer sans pitié toutes les choses « étrangères ». Travail désagréable, qui durera peut-être un certain temps (voir v. 13) ! Mais la reprise d’heureuses relations avec le Seigneur est à ce prix. Elle est bien longue la liste de noms qui termine le livre d’Esdras, si l’on tient compte de celle qui le commençait (chap. 2) !