Néhémie 8, 13 à 9, 4

[Chaque jour les Écritures, année 2, 10 décembre]

« Ainsi sera ma parole qui sort de ma bouche : elle ne reviendra pas à moi sans effet… » — dit l’Éternel (És. 55, 11). Et cette promesse se réalise ici. Selon l’instruction divine, le peuple, sous la conduite de ses chefs, célèbre les Tabernacles avec davantage d’éclat encore qu’aux plus beaux jours de Salomon. Pour nous chrétiens, la ruine présente doit aussi nous faire réaliser plus que jamais notre caractère d’étrangers (l’habitation sous des tentes) et porter nos pensées sur les joies du royaume à venir. — Au commencement du chapitre 9, la scène change. Les fils d’Israël s’assemblent de nouveau à un jour fixé. Cette fois le but de la réunion est la confession de leurs péchés. Y a-t-il aussi dans notre vie de croyants des moments particuliers où nous avons à dresser le bilan de nos fautes et à nous en humilier ? Certains pensent qu’il y a lieu de pratiquer cette mise en ordre chaque samedi soir ; d’autres, à la fin de chaque journée. Ils n’ont raison ni les uns ni les autres. Le jugement de nous-mêmes est une action continuelle. Nous avons à le pratiquer chaque fois que le Saint Esprit nous a donné conscience d’un péché.