Néhémie 9, 5 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 2, 11 décembre]

Quelques Lévites désignés par leurs noms invitent le peuple à se lever pour bénir l’Éternel. Et ils Lui adressent, au nom de toute l’assemblée, la longue prière qui occupe le reste du chapitre. Les premiers mots en sont : « Tu es le Même, toi seul… ». Puis, remontant à la création, les Lévites célèbrent l’accomplissement des conseils de Dieu, l’appel d’Abraham — dont le cœur fut trouvé fidèle — la délivrance de l’Égypte, la mer Rouge, les soins patients dispensés à Israël tout le long du désert avec le don de la loi, enfin l’entrée dans le pays. Les pronoms tu et toi, accompagnés d’un verbe actif, ne figurent pas moins de vingt-cinq fois dans ces quelques versets. — Célébrer ce qu’est Dieu d’abord, ce qu’Il a fait ensuite, n’est-ce pas aussi notre privilège, à nous qui appartenons au Seigneur ? Repassons souvent dans nos cœurs ce que la grâce a fait pour nous. Et exerçons-nous à découvrir des motifs toujours plus nombreux de reconnaissance, qui seront autant de liens d’amour nouveaux avec notre Père céleste et avec le Seigneur Jésus. Comme David, exhortons notre âme à bénir l’Éternel et à n’oublier « aucun de ses bienfaits » (Ps. 103, 2) ! Mais en vérité ces bienfaits sont innombrables !