Néhémie 9, 16 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 2, 12 décembre]

Après avoir, comme ces Lévites, retracé longuement l’histoire de la grâce de Dieu envers Israël, Étienne, dans le chapitre 7 des Actes, continue son discours de la même manière : « Gens de col roide… vous résistez toujours à l’Esprit Saint… » (v. 51). Le col roide, la nuque qui ne veut pas plier pour se soumettre au joug du Seigneur, ne caractérise pas uniquement le peuple d’Israël. Ni non plus seulement les inconvertis ! Nous avons tous en nous cette nature volontaire, insoumise. Chaque chrétien, sans exception, ne la connaît que trop bien. Et il lui est impossible d’en venir à bout par ses propres efforts. Mais chacun connaît-il en même temps la délivrance que Dieu lui accorde ? Ayant, à la croix, mis à mort cette volonté rebelle et irréductible, Il nous a donné à sa place la nature obéissante de Jésus. La vieille nature est toujours en nous, avec ses désirs, mais elle n’a plus le droit de nous diriger. — Combien tous ces péchés d’Israël ressortent davantage quand ils sont, comme ici, mis en contraste avec la grâce divine. Ils se doublent pour ainsi dire d’ingratitude (voir Deut. 32, 5, 6). Et n’est-ce pas aussi le cas pour tant de jeunes gens et de jeunes filles élevés par des parents croyants ?