Néhémie 9, 28 à 38

[Chaque jour les Écritures, année 2, 13 décembre]

Le résumé de tout ce chapitre, nous l’avons vu au verset 33 : « Tu es juste dans tout ce qui nous est survenu, car tu as agi avec vérité, et nous, nous avons agi méchamment ». Rapprochons cette déclaration d’une parole de l’évangile de Jean : celui qui a reçu le témoignage de Jésus « a scellé que Dieu est vrai » (Jean 3, 33 ; voir aussi Rom. 3, 4). Sceller, c’est approuver formellement une déclaration, la garantir et s’engager à la respecter. Les princes, les Lévites et les sacrificateurs apposent ainsi leurs sceaux (autrement dit leurs signatures) pour confirmer leur accord. — À la fin de cette longue confession, retenons encore deux enseignements bien importants : en premier lieu qu’il est nécessaire pour juger un mal de remonter autant que possible jusqu’aux origines de ce mal, par un complet retour en arrière. La violation de la loi a commencé par l’affaire du veau d’or ; eh bien, celle-ci ne peut être passée sous silence (v. 18) ! Puis, qu’une confession doit être précise : dire à Dieu d’une manière générale : Je suis un pécheur ; j’ai commis des péchés — ne coûte guère et n’a pas de valeur à Ses yeux. Il attend que nous Lui disions : Seigneur je suis ce coupable. Voilà ce que j’ai fait et ce que j’ai omis de faire (voir Lév. 5, 5).