Néhémie 10, 28 à 39

[Chaque jour les Écritures, année 2, 14 décembre]

Les hommes dont les noms sont donnés au début du chapitre sont ceux qui ont apposé leur sceau sous l’alliance de l’Éternel. Nous savons que Dieu a également Son sceau : le Saint Esprit. Celui-ci est sur un racheté, la marque de propriété par laquelle Dieu le reconnaît et déclare pour ainsi dire : Voilà quelqu’un qui m’appartient (Éph. 1, 13 et 4, 30). « Il est à moi » (comp. Ex. 13, 2 et És. 43, 2). Peut-Il reconnaître de cette manière chaque lecteur de ces lignes ? — Mais, tandis que leurs propres sceaux ne pouvaient conférer aux compagnons de Néhémie la force d’accomplir ce à quoi ils s’engageaient, le Saint Esprit est au contraire, en même temps que le sceau, la puissance par laquelle le chrétien agit selon la volonté divine (Éph. 3, 16). — Tout le peuple s’est associé d’un même cœur à ses conducteurs. La connaissance de la loi, nouvellement acquise, ne reste pas théorique, pour eux. Elle les conduit successivement à la purification, au respect du sabbat et de l’année de relâche. Puis au service de la maison et à l’observation des instructions concernant les prémices et les dîmes. « Si vous savez ces choses, vous êtes bienheureux si vous les faites », disait le Seigneur Jésus (Jean 13, 17).