Esther 2, 12 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 2, 22 décembre]

La main invisible de Dieu a conduit les événements et disposé les cœurs. Sans que ni Mardochée ni elle-même aient rien fait pour cela, Esther, la jeune juive, devient la reine du puissant empire médo-perse. Elle nous est apparue comme une jeune fille réservée, modeste, respectueuse de l’autorité (en contraste avec Vasthi), prête ainsi au rôle extraordinaire qu’elle va être appelé à jouer. Ces qualités peu courantes ont contribué à la faire remarquer au milieu des autres candidates au trône. Ne pensez pas, jeunes filles de familles chrétiennes, que c’est en imitant les manières, les toilettes et les allures libres des jeunes filles du monde que vous préparez votre avenir et votre bonheur sur la terre. Bien au contraire ! Toute la question est de savoir à qui vous désirez plaire. — Sous l’angle prophétique, ce récit nous apprend que Christ, après avoir renié toute relation avec la chrétienté de nom (Vasthi, l’épouse d’entre les « Gentils »), élèvera à sa place Israël (Esther) à la tête des nations. Mais cela n’aura pas lieu, sans que d’abord le peuple juif ne traverse de profondes afflictions, dont les prochains chapitres vont nous donner une terrifiante préfiguration.