Esther 4, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 2, 24 décembre]

Tandis que le roi et Haman sont assis à boire, les malheureux Juifs connaissent la pire des angoisses. — Prophétiquement, nous nous trouvons dans la période future appelée « la grande tribulation » qui suivra de peu l’enlèvement de l’Église. Deux acteurs principaux domineront alors la scène : le roi appelé « la Bête », chef de l’empire romain, et l’Antichrist, personnage maléfique, dont l’acharnement contre Israël s’appuiera sur le pouvoir civil du premier. C’est le moment où le résidu d’Israël pourra s’adresser à l’Éternel selon le psaume 83 : « Voici tes ennemis s’agitent… ils trament avec astuce des complots contre ton peuple, et ils consultent contre tes fidèles cachés. Ils ont dit : Venez, et exterminons-les, de sorte… qu’on ne fasse plus mention du nom d’Israël » (v. 2, 3, 4). Comment expliquer la haine séculaire dont ce peuple a été, est, et sera plus que jamais l’objet dans le temps dont nous parlons ? Elle est la conséquence des efforts inouïs déployés par Satan pour se débarrasser de Christ, le Messie dont l’avènement sera sa propre perte. Et nous comprenons que, si derrière Haman nous voyons finalement se profiler le grand adversaire, en Mardochée nous avons par contre une remarquable figure du Seigneur Jésus Christ.