Job 3, 1 à 26

[Chaque jour les Écritures, année 3, 4 janvier]

Comme des vagues successives, sept épreuves ont déferlé sur Job. L’Ennemi (dont la haine est toujours excitée par l’amour que Dieu porte aux siens) a frappé le patriarche à cinq reprises : dans ses biens (trois fois), dans ses enfants, puis dans sa santé. Le sixième coup, particulièrement perfide, a été porté par sa propre femme, mais l’homme de Dieu est resté inébranlable. Vient alors la dernière de ces « sept détresses » (chap. 5, 19), d’un côté qu’il n’attendait pas. Trois amis se sont concertés pour faire à Job une visite de condoléances. Et ce que les assauts furieux de Satan n’ont pas réussi à produire, la démarche de ces consolateurs va l’accomplir. À ce propos remarquons combien il est difficile de faire une bonne visite à quelqu’un qui passe par l’épreuve, et combien il est important de la préparer dans la prière. Ces hommes sont là silencieux, qui considèrent dans sa désolation celui qu’ils avaient connu et honoré dans sa prospérité. Leur donner en spectacle sa misère, être pris en pitié, est plus que Job n’en peut supporter. L’amertume longtemps contenue déborde enfin. En termes déchirants Job « maudit son jour » ; il voudrait n’être jamais né. Il souhaite la mort. Mais dans Sa sagesse et Son amour, Dieu n’avait pas permis à Satan d’aller jusque-là.