Job 5, 1 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 3, 6 janvier]

Le thème principal que les trois amis vont développer dans leurs discours est le suivant : Dieu est juste. Il n’aurait pas frappé Job si sévèrement si celui-ci ne l’avait pas mérité. Toutes ses épreuves sont une punition, un jugement. Qu’il confesse ses péchés et il sera rétabli ! Or nous savons par le commencement du récit que Job ne s’était rendu coupable d’aucune faute particulière. L’Éternel Lui-même disait à Satan : « Tu m’as incité contre lui pour l’engloutir sans cause » (chap. 2, 3). Il était donc faux de considérer son épreuve comme un châtiment. Mais, à l’exception de ce mot, les versets 17 et 18 sont un admirable résumé de toute son histoire. Rapprochons-les de Proverbes 3, 11 et 12, cité en Hébreux 12, 6 : « Mon fils, ne méprise pas l’instruction de l’Éternel, et n’aie pas en aversion sa réprimande ; car celui que l’Éternel aime, il le discipline ». L’Éternel avait bien quelque chose à reprendre, à redresser chez Son serviteur : c’était un esprit de propre justice. Il avait fait la plaie, mais Il allait aussi la guérir pour le bonheur de Job. — Celui que le Seigneur aime ! Quelle consolation extraordinaire ! La tempête que Satan déchaîne est finalement pour le croyant une preuve de l’amour divin.