Job 6, 1 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 3, 7 janvier]

Chaque discours de l’un de ses amis donne lieu à une réponse de Job. Il sent bien que son chagrin excessif lui fait prononcer des « paroles outrées » (v. 3). Méfions-nous de ce qui peut nous échapper sous le coup de l’excitation… ou de la colère (Prov. 29, 20). « Quelle est ma fin pour que je patiente ? » demande Job au verset 11. « La patience de Job » à laquelle l’épître de Jacques rend témoignage, n’avait tenu bon que jusqu’à la sixième épreuve. Et avant qu’il puisse connaître « sa fin », ou plutôt la merveilleuse « fin du Seigneur » envers lui, il était nécessaire précisément que cette patience ait eu « son œuvre parfaite » en lui. C’est l’épreuve de la foi qui la produira (Jacq. 1, 3, 4 et 5, 11). Comme Job, nous sommes toujours pressés de connaître la fin de ce qui nous arrive. Mais Dieu, dans Sa sagesse, ne nous la révèle généralement pas d’avance, de manière à nous enseigner la vraie patience, celle qui n’a pas besoin de comprendre pour se soumettre et compter sur Lui. — Job a appris une première leçon, à savoir qu’il n’y a pas de recours en lui-même, que toute capacité est chassé loin de lui (v. 13). C’est une bonne chose que d’avoir compris cela. Et point n’est besoin d’avoir traversé autant d’épreuves pour en être convaincu. Croyons simplement ce que nous en dit la Parole de Dieu.