Job 7, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 3, 8 janvier]

Ce n’est plus à Éliphaz, mais à l’Éternel que Job adresse la fin de son discours. Il fait un bref tableau de la condition pitoyable de l’homme sur la terre. Labeur, soupirs, déception, misère, agitation, amertume, détresse, dégoût, vanité, sont les expressions qu’il emploie, et qui ne résument que trop bien l’expérience humaine. Mais le mot-clé n’a pas encore été prononcé, celui qui est, qu’on le reconnaisse ou non, la cause première des malheurs de l’homme. Finalement Job s’écrie : « J’ai péché » (v. 20). C’est en effet le péché — pas seulement celui d’Adam ou celui d’autrui, mais aussi le mien — qui est responsable des maux de l’humanité. Mais Job ajoute : « Que t’ai-je fait ? », comme si le péché n’était que cela : une source de misère pour l’homme, alors qu’il est d’abord et surtout une offense à Dieu. — D’une manière générale c’est tout ce cheminement de pensée que Dieu s’efforce de produire chez quelqu’un qu’Il éprouve : constatation de son malheureux état, conviction de péché et confession à Dieu. — À la question désespérée des versets 17 et 18, le psaume 8 apporte la glorieuse réponse en présentant Christ, le Fils de l’homme, le dernier Adam (1 Cor. 15, 22, 45).