Job 9, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 3, 10 janvier]

Bildad a souligné la justice inflexible de Dieu. Job ne peut faire autrement que d’être d’accord avec lui. Mais alors il soulève la grande question : « Comment un homme sera-t-il juste devant Dieu ? » (v. 2). Elle a tourmenté beaucoup de sages et de penseurs depuis les origines du monde ! La réponse n’est pas dans les raisonnements des philosophes et des moralistes. Elle n’est pas même dans les œuvres puissantes du Créateur, dont Job donne ici quelques exemples. C’est dans la Parole de Dieu que nous la trouvons ! Après avoir établi qu’« il n’y a point de juste, non pas même un seul », elle nous annonce la bonne nouvelle : nous sommes « justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le Christ Jésus… ». Et en même temps : « l’homme est justifié par la foi… » (Rom. 3, 10, 24, 28 — voir aussi Tite 3, 7 ; 1 Cor. 6, 11 ; Gal. 3, 24). — À partir du verset 15, Job exprime sa totale impuissance. Entre Dieu et lui, la lutte est inégale. Il s’estime écrasé par un juge impitoyable qui sans cause multiplie ses blessures (v. 15, 17). Triste pensée pour un croyant ! — Nous possédons un tendre Père en Jésus. Qu’aucune circonstance, si pénible soit-elle, ne nous le fasse oublier !