Job 10, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 3, 12 janvier]

« Prends-tu plaisir à opprimer ? ». Telle est la question que, dans son amertume, Job voudrait poser à Dieu (v. 3). L’Écriture lui répond par un verset qu’il ne faut jamais oublier dans nos épreuves : « Ce n’est pas volontiers qu’il afflige et contriste les fils des hommes » (Lam. 3, 33). À plus forte raison quand il s’agit de Ses enfants. — Comme Job dans les versets 8 à 12, David au psaume 139 (v. 14-16) s’émerveille de la manière dont il a été créé. Et il conclut de même : Celui qui m’a ainsi « façonné,… tissé d’os et de nerfs », me connaît jusqu’au fond de l’âme. Comment serait-il possible de Lui cacher quoi que ce soit ? La lumière de Dieu, Ses yeux qui scrutent le péché, voilà ce qui met Job mal à l’aise (v. 6 ; chap. 13, 9). Il se sent devant l’Éternel comme une proie chassée par un lion (v. 16). De même l’auteur du psaume 139 cherche d’abord à s’abriter des regards de Dieu. Mais à la fin il en vient à désirer être sondé et connu par Lui. Quel progrès quand nous en sommes arrivés là ! — « Tes soins ont gardé mon esprit », reconnaît Job (v. 12). À défaut de ces soins, qui sait jusqu’où il aurait sombré ? Peut-être jusqu’à maudire Dieu ou à s’ôter la vie (chap. 2, 9) ? Réalisons à quel point notre esprit, si vite excité ou au contraire abattu, a besoin d’être gardé par le Seigneur !