Job 16, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 3, 17 janvier]

« Vous êtes tous des consolateurs fâcheux », répond Job à ses visiteurs (v. 2). Voici comment j’agirais si vous étiez à ma place et moi à la vôtre (v. 5). Pour sympathiser réellement avec quelqu’un, il est nécessaire d’entrer dans son épreuve comme si nous la subissions nous-même (Héb. 13, 3). Jésus ne guérissait pas un malade sans avoir senti d’abord tout le poids de sa souffrance. « Lui-même a pris nos langueurs et a porté nos maladies » (Matt. 8, 17). Aussi mérite-t-il ce nom d’ami (Matt. 11, 19) qui convient si mal aux trois visiteurs de Job. — Au verset 9, Job se voit frappé de la colère de Dieu. Au verset 10, il exprime ce qu’il endure de la part des hommes. L’épreuve de Job a été multiple. Mais qu’est-elle en comparaison de ce que Christ a souffert, Lui qui « n’avait fait aucune violence » (És. 53, 9 ; comp. v. 17) ? Il a subi de la part des hommes animés par Satan, puis de la part de Dieu durant les trois heures sombres de la croix, des souffrances inexprimables. Maintenant Son sang répandu sauve les croyants et accuse le monde. Il est Lui-même dans les cieux pour nous, le témoin de notre justification (v. 19). Il est aussi, auprès de Dieu l’arbitre ou le Médiateur (note) dont Job sentait la nécessité (v. 21).