Job 17, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 3, 18 janvier]

Job, dans sa douleur, ne voit pas d’autre issue que la mort et l’appelle à son secours. Ceci aurait dû prouver à ses amis qu’il n’avait pas mauvaise conscience. S’il avait été le coupable qu’ils accusaient, n’aurait-il pas redouté de paraître devant Dieu ? — Ses paroles se font toujours plus déchirantes : « Je suis devenu un homme auquel on crache au visage » (v. 6). Cet outrage odieux et infamant a été infligé à notre Sauveur (És. 50, 6 ; Marc 14, 65 et 15, 19). L’homme a montré toute la bassesse dont il est capable en insultant aussi lâchement Celui qui était sans défense et déjà dans le plus profond abaissement volontaire ! — « Les hommes droits en seront étonnés », continue Job au verset 8. Quelle chose incompréhensible en effet, que de voir « le juste abandonné » (Ps. 37, 25) ! Un tel spectacle risquait de renverser la foi de plusieurs en la justice de Dieu (comp. Ps. 69, 6). — « Mes desseins sont frustrés — s’écrie Job — les plans chéris de mon cœur » (v. 11). Il arrive en effet que Dieu se mette en travers de notre chemin pour nous amener à sonder nos cœurs et à y découvrir des projets que nous caressions mais qui n’avaient pas Son approbation (Prov. 16, 9 ; 19, 21).