Job 18, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 3, 19 janvier]

En accablant leur ami, Éliphaz, Bildad et Tsophar travaillent sans s’en rendre compte à ébranler sa foi. — Accuser quelqu’un, c’est faire l’œuvre habituelle de Satan. Non seulement celui-ci attaque le croyant devant l’Éternel, comme nous l’avons vu faire aux chapitres 1 et 2, mais encore il l’accuse au-dedans de lui-même en lui inspirant des doutes : « Tu n’as pas la vraie sorte de foi ! Tu n’es pas sauvé ! Tu vois bien que Dieu t’abandonne ! Si tu étais un enfant de Dieu, tu ne te conduirais pas ainsi ». — Et les premiers doutes semés en amènent d’autres, car l’Ennemi en profite pour souffler ensuite : « Puisque tu as des doutes, c’est la preuve que tu n’as pas la foi : un croyant ne peut pas douter ». — Repoussons avec énergie ces « dards enflammés du méchant ». Par quel moyen ? En nous servant du « bouclier de la foi », autrement dit de la simple confiance en Dieu et dans les promesses de Sa Parole (Éph. 6, 16). — Bildad évoque le roi des terreurs (v. 14). C’est la mort, menace permanente, vers laquelle tout homme est contraint de marcher sans savoir quand il la rencontrera. Mais pour le croyant elle n’est plus un sujet d’effroi. Jésus en rencontrant Lui-même volontairement la mort, a rendu impuissant Satan qui en avait le pouvoir (Héb. 2, 14).