Job 30, 1 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 3, 29 janvier]

Quel contraste entre ce chapitre et le précédent ! Comblé d’honneurs, jouissant d’une flatteuse popularité, Job s’est trouvé du jour au lendemain, méprisé et foulé aux pieds. Le monde est hypocrite et traître. Les croyants qui ont cru pouvoir lui accorder un moment leur confiance ont fait tôt ou tard cette pénible découverte. Le cœur humain trouve du plaisir dans le malheur des autres. Ne s’est-il pas réjoui avec malice de l’abaissement de Jésus (comp. v. 9 et Ps. 69, 12) ? — Les bénédictions terrestres de Job avaient ainsi pu se flétrir. Celles du chrétien par contre sont des « bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ » (Éph. 1, 3). Ni Satan, ni le monde, ni la mort même, ne pourront jamais les lui enlever… Job qui estimait que sa piété lui donnait droit à la prospérité, va maintenant jusqu’à se plaindre de Dieu. Sommes-nous sûrs que cela ne nous arrive jamais ? Et avec encore bien moins de raison apparente ! — « Je crie à toi, et tu ne me réponds pas » (v. 20). Ce sont les paroles du psaume 22, 2. Mais quel contraste entre l’amertume de Job, qui prête à Dieu des sentiments d’animosité et de cruauté (v. 21), et la parfaite soumission du Seigneur Jésus qui n’abandonne à aucun moment Sa confiance en Son Dieu.