Job 31, 1 à 12, 29 à 40

[Chaque jour les Écritures, année 3, 30 janvier]

Au chapitre 29, Job s’est longuement étendu sur le bien qu’il faisait ; il expose ici avec autant de détails le mal qu’il ne faisait pas : immoralité (v. 1-12), injustice (v. 13-15), égoïsme (v. 15-23), idolâtrie (v. 24-28). On peut se glorifier de l’une ou l’autre manière en oubliant que c’est Dieu seul qui nous incite à bien faire comme c’est Lui qui nous préserve de mal faire. — Il n’en reste pas moins que si quelqu’un avait le droit de s’appuyer sur ses œuvres, c’était bien le patriarche Job. Paul écrit la même chose à son propre sujet dans l’épître aux Philippiens (chap. 3, 4). « Mais — ajoute-t-il — les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai regardées, à cause du Christ, comme une perte… ». Ses avantages naturels de bon Israélite, sa justice passée de pharisien consciencieux, tout cela il le considère désormais comme des ordures. De sorte que Dieu n’a rien besoin de lui ôter comme à Job ; Paul, par grâce, a déjà mis de côté tout ce qui n’était pas Christ. — Remarquons les nombreux points de suspension dans le texte ; ils semblent sous-entendre toutes les bonnes choses que Job pense de lui-même et de ses œuvres passées. — Enfin, en terminant cet exposé de tous ses mérites, Job y appose solennellement sa signature et met Dieu au défi de lui répondre (v. 35).