Job 32, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 3, 31 janvier]

Éliphaz, Bildad et Tsophar ont épuisé leurs arguments. À son tour Job s’est tu ! Alors entre en scène un nouveau personnage : Élihu, dont le nom signifie « Dieu Lui-même ». L’Esprit de Dieu va s’exprimer par sa bouche (1 Pier. 4, 11). — L’insuffisance de l’homme a été amplement démontrée. En Job s’est manifestée l’incapacité de supporter l’épreuve ; chez ses amis, la vanité des consolations humaines. Maintenant que « la sagesse terrestre » a été mise en défaut, « la sagesse d’en haut » va parler par Élihu (Jacq. 3, 14-17). Et, devant cet homme plus jeune qu’eux, les quatre vieillards vont se trouver confondus. — Élihu a le sens des convenances. Il a attendu avec patience la fin des précédents discours. Les jeunes spécialement doivent savoir écouter. C’est d’abord une marque de sagesse (Jacq. 1, 19). La connaissance et l’expérience de leurs aînés est généralement plus grande que la leur ! C’est ensuite de la simple politesse ! — Toutefois ces égards n’empêchent pas Élihu d’être saisi d’une sainte colère. La gloire de Dieu a été mise en question par Job et ses compagnons, et l’homme de Dieu fidèle ne peut pas les ménager. Il n’a le droit ni de flatter, ni de faire acception de personnes, deux dangers auxquels nous n’échappons pas toujours (v. 21).